samedi 12 août 2006

Lecteur CD STELLO CDA 320


Origine : Australie - Prix : 2280 € - distribué en France par NDI



La marque australienne Stello est assez récemment apparue sur le marché de l’équipement audio. Elle est pourtant portée par le groupe industriel April Music, présent sur la scène internationale depuis 1998. Ses produits, transports CD, convertisseurs, lecteurs intégrés, préamplificateurs et amplificateurs de puissance sont régulièrement couronnés d’Awards décernés par nos confrères outre-manche et outre-atlantique. L’arrivée de Stello peut-elle egalement bouleverser la hierarchie des valeurs établie sur notre sol ? Cela se pourrait bien…

Extérieurement, le lecteur Stello CDA 320 – tout comme les autres produits de cette marque - présente une certaine et rassurante ressemblance avec les appareils de la marque Krell. Une indubitable impression de sérieux et de professionnalisme s’en dégage. Rappelons que ces produits conçus en Australie sont en fait fabriqués en Corée du Sud. Mais le moins que l’on puisse dire est que la finition est au plus haut niveau.

Commençons par noter que ce lecteur bénéficie des soins apportés à la meilleure source conçue par Stello en matière mécanique (le transport CDT 200), mais en utilisant ici une platine lectrice Philips VAM1202 compatible CD et CD-R.



Le reste de l’appareil ne réserve que de très bonnes surprises. Poursuivons en effet par l’alimentation, qui fait appel à rien moins que deux petits transformateurs toriques, suivis de circuits de redressement (dont certains sont équipés de diodes ultrarapides) et de copieux filtrages à base de condensateurs de 10 000 µF. Un nombre impressionnant de circuits de régulation (type LM 317, LM337 et autres 7800) sont reportés au plus près des circuits actifs et montés sur radiateurs individuels au niveau du circuit imprimé principal. Deux quartz respectivement à 28,322 MHz et 24,576 MHz fournissent les bases de temps précises dédiées d’une part à la détection du train incident à 44,1 kHz et d’autre part aux versions suréchantillonnées qui sont elles multiples d’une fréquence légèrement différente (48 kHz). La conversion numérique-analogique fait d’abord appel au circuit de conversion de débit Analog Devices AD1896 permettant le suréchantillonage, puis au convertisseur N/A Texas Instrument PCM1794. Ces circuits comptent parmi les meilleures références dans leur domaine.

Dans la partie analogique, nous trouvons une paire d’amplis opérationnels OPA604, réputés pour leurs qualités musicales et présentant des caractéristiques de très haut niveau notamment en termes de distorsion et de slew-rate. Il sont suivis par un étage final à transistors polarisés en classe A. Autre détail montrant le soin apporté à la réalisation : c’est un coaxial RF qui amène la modulation issue de la mécanique à l’entrée de la carte de conversion. Les sorties analogiques sont doublées (prises Cinch et XLR).

Utilisation

Cet appareil présente en outre des fonctionnalités rares et intéressantes : il peut servir de convertisseur numérique/analogique et possède à cet effet un jeu d’entrées numériques au format coaxial et optique. Il permet également l’activation ou non (by-pass) du suréchantillonnage, et lorsque ce dernier est activé, le choix entre les fréquences de 96 ou 192 kHz. A 192 kHz, les résultats présentent sans doute un degré de netteté et un fruité supplémentaires. Mais il faut admettre que la restitution est déjà excellente en position by-pass (mode non suréchantillonné) ou en mode suréchantillonné à 96 kHz. L’abondance de connecteurs (RCA et XLR) pour les sorties analogiques garantit une complète universalité de raccordement. De la même manière, toutes les sources numériques peuvent être connectées au CDA 320 qui accepte des mots de 16, 18, 20 et 24 bits, aux fréquences de 32, 44,1, 48 et 96 kHz.

Ecoute

Le CDA 320 présente une dynamique subjective très marquée, tant au niveau global que sur les signaux de faible niveau. Il en résulte une capacité toute particulière dans la restitution des rythmes, doublée d’un pouvoir de modulation hors normes. Subjectivement, certains passages peuvent ressortir comme un peu accélérés par rapport à l’habitude, mais on se rend vite compte que cette impression n’est pas du tout liée à un manque de résolution sur les fins de phrases. Il s’agit plutôt de la vivacité naturelle que des musiciens passionnés peuvent insuffler à un morceau et qui, par comparaison, fait défaut sur bien des lecteurs.

Du point de vue tonal, ce lecteur est véritablement une très bonne surprise car l’équilibre qu’il présente ne laisse prise à aucune critique. La bande passante subjective est en effet très large et très régulière, sans aucune remontée artificielle. Les registres médium et aigu sont de toute beauté, avec, sinon une chaleur, à tout le moins un fruité permanent. L’intelligibilité et la matière des voix sont superbes. L’excursion dans registre grave est pleinement maîtrisée et assure une articulation permanente sans aucune lourdeur ni effet de flou. Distinction et intégration sont les maîtres mots de la personnalité tonale de ce lecteur.

Un des paramètres sur lesquels une lecture analogique de haut niveau remportait il y peu encore la compétition sur le numérique est l’ampleur et la précision de l’image stéréophonique. Cette suprématie doit être relativisée à l’écoute d’éléments aussi compétents que ce lecteur Stello. Sur des enregistrements bien réalisés, l’image 3D offerte par ce lecteur n’est rien moins que superlative : elle est en effet hyper détaillée, très précise, et offre une mise en perspective très marquée des différents plans sonores. Elle reste néanmoins très naturelle, car elle ne contribue pas à dilater au-delà du raisonnable les prises de son naturelles de formations d’envergure réduite.

Sommes nous en présence d’une nouvelle merveille ? Il semblerait que oui, à l’écoute des toutes premières mesures du premier des Quatuors Opus 5 de Franz-Xaver Richter (par l'Ensemble Rincontro – Disques Alpha). La restitution est en effet hyper-dynamique et enlevée, mais présente d’emblée un caractère éminemment chantant. L’interprétation est vive et rapide, avec une résolution résolution des détails très poussée, et les fins de phrases ne sont pas écourtées. Il s’agit bien du tempo correct, ni accéléré ni inutilement ralenti, et les musiciens sont campés de manière très vivante devant l’auditeur. Au final, parmi le nombre de lecteurs récemment écoutés (dont certains sont tout à fait recommandables) c’est avec le Stello que les musiciens font apparemment preuve du maximum de virtuosité.

Passons au jazz, maintenant, avec un album de luxe : Nothing ever was, anyway d'Annette Peacock (chez  ECM).  La visualisation du trio, excellente, est bien déployée dans l’espace. De manière presque exagérée, l’enregistrement étale largement le set de batterie de gauche à droite, au fond de la scène. Mais l’image qui en découle est ultra-précise et d’une stabilité exemplaire. Contrebasse et piano ressortent de façon très naturelle sur l’avant de la scène, avec un sentiment de matière très poussé. Le registre extrême grave est très fouillé, sans aucune lourdeur ni paresse. A l’autre extrémité du spectre, cymbales et charleston sont très définis, avec une justesse et une richesse de timbre très impressionnantes.

Sur de grandes formations classiques - ici avec la Symphonie n°5 de Gustav Malher - la restitution se caractérise par une très bonne mise en situation de tous les pupitres, dans le cadre d’une image sonore exceptionnellement large et profonde. Du fait du pouvoir de séparation très poussé, on visualise bien les tapis de cordes et les différentes masses sonores qui se répondent, mais sans que cela ne nuise au caractère fondu de certains passages. Ce pouvoir d’analyse est davantage marqué à 192 kHz, ce qui fait encore ressortir l’acoustique, avec également une douceur supérieure. D’une manière générale, la musicalité délivrée par ce lecteur est exceptionnelle, et les développements mélodiques parfaitement expressifs. On découvre encore des subtilités d’interprétation souvent passées sous silence avec d’autres lecteurs de la même gamme de prix. A titre d’illustration, les premiers motifs de l’adagietto se déploient de manière très progressive avec une espèce d‘intensité hésitante tout à fait superbe.

Conclusion

Le lecteur Stello CDA 320 propose une esthétique sonore de très haut niveau, tournée en permanence vers la clarté et l’intelligibilité du message. Il fait également merveille en matière rythmique, ce qui assure un caractère vivant et tonique sur tous types de message. Enfin, l’image stéréophonique ample et précise permet de bien retranscrire les conditions de la prise de son, pour une immersion quasi-totale dans l’événement enregistré. Il s’agit donc d’une très grande réussite, technologiquement très aboutie. La fabrication est très saine, le design soigné, la finition remarquable. Le CDA 320 est un bel appareil aux lignes simplifiées à l’extrême mais ne manquant pas d’élégance. Il est rarissime de rencontrer un lecteur aussi bien conçu et équipé dans cette gamme de prix. Nous n’allons donc pas bouder notre plaisir. Car pour faire sensiblement mieux, il va falloir envisager l’acquisition d’éléments séparés de très bon niveau, avec un tarif multiplié par un facteur 3 à 4. A bon entendeur …

Caractéristiques constructeur

- Bande passante : 10 Hz - 20 kHz (-0.5dB)
- Distorsion : 0,003% à 1 kHz
- Rapport Signal/Bruit : 120 dB (pondération A)
- Dimensions (h x l x p) : 105 x 435 x 345 mm
- Poids : 8 kg net









mercredi 12 avril 2006

Ensemble PLINIUS M8 et SA 201


Origine : Nouvelle-Zelande - Prix préampli M8 : 3600 € - Prix ampli SA 201 : 5860 € - distribué en France par Jason Diffusion




Le préamplificateur Plinius M8 et l’amplificateur M–201 reprennent bien entendu l’apparence visuelle classique et rassurante des appareils de la marque : épaisse face avant aux bords courbes en métal anodisé, et présentation minimaliste (le bouton de volume est la seule commande apparente sur le préampli). La construction interne comme externe est en tout point exemplaire et évoque sans ambiguïté celle d’appareils à vocation professionnelle (présence de prises XLR). Le poids des ces éléments est à la mesure des matériaux employés (près de 6 kg pour le préampli, pas moins de 25 kg pour l’ampli). Enfin, la télécommande - qui pilote toutes les fonctions du préampli – se présente sous forme d’un massif lingot d’aluminium qu’aucun de vos visiteurs ne pourra glisser dans sa poche par inadvertance !

Les modèles M8 et SA–201 héritent directement des solutions techniques développées sur le modèle haut-de-gamme Odeon à 6 canaux. On le verra plus loin, ces électroniques très bien étudiées sont capables de reconstituer une scène sonore impressionnante de réalisme ; à tel point que l’on peut presque se poser la question de la véritable utilité d’un système multicanal pour la reproduction musicale pure, mais ceci est un autre débat.



En l’occurrence, l’amplificateur SA–201 utilise ni plus ni moins deux modules de puissance dérivés de ceux de l’Odeon, ainsi qu’une imposante section alimentation dédoublée comprenant deux transfos toriques et une batterie de gros condensateurs de filtrage.

Par ailleurs, les ingénieurs de Plinius affirment avoir développé des circuits polarisés en classe AB capables d’afficher les qualités de circuits travaillant en classe A. Néanmoins, la recherche de performances mesurables aux valeurs superlatives n’est pas forcément la préoccupation majeure de Plinius, comme en témoignent un temps de montée de 4 µs pour l’ampli, ou un taux de THD juste inférieur à 0,5 % sur le préampli. Les facteurs de bruit sont déjà plus impressionnants avec 80 dB (pondération A) et 90 dB (non-pondérés) pour le préampli et l’ampli respectivement.

Enfin, le constructeur indique, pour l’ampli, une rotation de phase comprise entre 0 et – 14° entre 20 Hz et 20 kHz. C’est bien en revanche dans de tels compartiments de mesure qu’il faut chercher l’explication de la très bonne performance cet ensemble en matière d’image stéréophonique.

Utilisation

Capable de délivrer 225 W par canal sous 8 Ohms y compris à des charges complexes, l’ampli SA–201 ne devrait pas rencontrer de difficulté majeure avec la grande majorité des très bonnes enceintes du marché. En tout état de cause, il s’est avéré parfaitement capable d’alimenter une paire d'enceintes Dynaudio C2, via le câble h.p. Synergistic Research Resolution Reference.

La transparence bienveillante du préampli permet également de profiter au maximum de la richesse de sources de haut niveau, tout comme d’effectuer le choix de câbles de liaison conformes aux goûts de l’auditeur. La manipulation du préampli n’amène aucun commentaire particulier tant la simplicité prévaut, et s’effectue principalement via la télécommande et grâce à l’aide de l’afficheur LED arboré par cet élément. L'un des points forts chez Plinius reste l'abondance et le niveau de qualité de la connectique.




Ecoute

La restitution des timbres est incontestablement un point fort de ces électroniques, la palette sonore étant en toute circonstance riche, variée et somme toute très naturelle. On identifie et l’on différencie sans aucune difficulté le timbre de tous les types d’instruments, qui acquièrent ainsi une consistance très rassurante. A la différence de certaines électroniques (certes moins onéreuses) avec lesquelles la reproduction semble hâtive et comme peinte à grand traits, les couleurs tonales sont ici déposées avec beaucoup de délicatesse et de nuance.

Bien que nous n’en soyons pas toujours partisans, la critique audio est une discipline dans laquelle il s’avère quasiment indispensable de disséquer quelque peu la bande passante subjective d’un matériel. Ici, la cohérence entre registres est telle qu’il est difficile de procéder à cet exercice. Globalement, l’équilibre spectral est très horizontal et contribue à une grande harmonie entre matière sonore et définition subjective. Le registre grave bénéficie d’une articulation - on pourrait dire d’une légèreté - hors norme, ce qui ne signifie nullement qu’il soit anémique. Mais, à coup sûr, aucun effet d’embonpoint n’est à déplorer : le grave et l’extrême grave sont tout au contraire vifs et bien tendus. Le medium, à peine favorisé, donne une présence très réaliste aux voix et aux instruments s’exprimant dans le même registre. L’aigu file haut et éclaire d’une belle lumière tous les événements percussifs de nature métallique par exemple.

D’une manière générale, la restitution des appareils Plinius n’est jamais tonitruante, même si les puissances affichées sont assez élevées. Il en va ainsi de cet ensemble, qui incarne une espèce de force tranquille imperturbable plutôt qu’une fougue mal contenue : il se dégage donc des écoutes effectuées un sentiment de grande maîtrise des haut-parleurs au servie d'une restitution très apaisée. Si les attaques ne sont pas hallucinantes de rapidité, elles sont néanmoins suffisamment marquées pour ne pas dénaturer l’enveloppe des instruments. La microdynamique est bien au rendez-vous, et, conjuguée à un pouvoir d’analyse assez poussé, elle permet de conférer énormément d’humanité aux inflexions d’une voix ou aux phrasé d’un saxophone. Sans donner dans le lénifiant, la restitution reste donc toujours très posée, excessivement musicale, excluant toute forme d’agressivité.

La scène sonore est à la fois très précise, très stable et d’une ampleur remarquablement naturelle, aussi bien en largeur qu’en profondeur. Avec des enregistrements naturels sur ce critère, un quatuor à cordes reste bien focalisé entre les enceintes, l’orchestre symphonique bénéficie lui d’une largeur et d’une profondeur nettement accrues, et, enfin, les mixages complexes d’un enregistrement de type variété déploient très largement leurs nappes sonores. Le tout sans aucun effet de grossissement artificiel : du naturel, rien que du naturel ! Ca paraît simple présenté comme cela, mais combien d’appareils restent fermés sur ce critère, tandis que d’autres tendent à reproduire en permanence une scène exagérément large, sans différentiation notable entre petites et grandes formations. Sans parler des chanteurs ou instrumentistes passés à la loupe, quand ce n’est pas au microscope électronique.

Cet ensemble fait déjà merveille sur des quatuors à cordes (Franz-Xavier RichterQuatuors à cordes Opus 5 - Ensemble Rincontro – Disques Alpha). Dès les premières mesures, une scène quasi-photographique se déploie devant nous (en profondeur également) tout en restant bien cantonnée entre les enceintes. Voici un critère qui ravirait un ingénieur du son : il n’y a aucune raison pour qu’un quatuor occupe l’espace d’un orchestre symphonique. Les instruments sont bien en place, et bénéficient d’un détourage et d’une séparation exceptionnels. Les coups d’archets sont marqués sans excès, et donnent à l’interprétation une bonne respiration musicale, un pouvoir de conviction certain. Le violoncelle est superbe de boisé.

Si vous n’avez jamais rencontré Stan Getz, notamment lorsqu'il jouait au Café Montmartre à... Copenhague, écoutez-le avec les Plinius : il est palpable. Tout est là : la respiration, les bruits de clés, le corps du saxophone, mais aussi et surtout les inflexions du message et le vibrato qui rendent l’écoute superbement musicale. Restitution très sereine, qui incite à l’écoute prolongée. Et toujours, cette taille très réaliste des instruments, cette focalisation hors pair. Les applaudissements entre morceaux sont très naturels, très doux même, à l’exact opposé du crépitement irritant.

L'album Hotels & Dreamers d'Allan Taylor (chez Stockfish Records), très bien enregistré, peut facilement faire illusion sur bien des systèmes. Néanmoins, sur des ensembles présentant le complexe de la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf, la ligne de basse a tendance a emplir tout l’espace, et la voix d’Allan Taylor est dilatée à l’extrême. Ca peut faire de l’effet, mais où est le naturel ? Avec les Plinius et leur fort pouvoir de séparation, les instruments et le chanteur reprennent leur juste place, sans pour autant que le morceau ne perde d’ampleur. La basse est très profonde mais n’envahit plus la scène, les percussions du second plan … restent au second plan, mais sans manquer d’impact. Le tempo, subjectivement ralenti par rapport à d’autres écoutes, permet pour ainsi dire de se promener (en pensée) dans le studio d’enregistrement et de rester sensible à tous les événements sonores.

Une fois encore, le côté apaisé de la restitution sied à merveille à l’œuvre de Philip Glass, dont les motifs musicaux s’étirent en longueur (sur Itaipu par exemple). Les chœurs feminins (au fond à gauche) et masculins (au fond à droite) respirent merveilleusement en dépit d’un éloignement très perceptible. Placées au second plan, les percussions restent très précises, très détaillées. Les cordes et les flûtes au premier plan sont d’un réalisme confondant. Mais penser que cet ensemble n’est pas capable d’energie serait se tromper : l’intro tonitruante de la 5e Symphonie de Malher (version Riccardo Chailly et le Royal Concertgebouw chez Decca) passe pratiquement sans limitation, sans ralentissement (et à coup sûr sans accélération caricaturale). La scène sonore s’étend largement devant l’auditeur, faisant complètement oublier la présence des enceintes. Les motifs aux timbales sont bien matérialisés, et il n’y a peut être que lors des plus forts tutti que l’on pourrait souhaiter descendre encore un tout petit peu plus bas dans le grave.

Conclusion

Même si le travail de critique audio est loin d’être pénible, il y a des appareils dont la personnalité est vite cernée, et qui, tout plaisants qu’ils soient, n’incitent pas forcément aux heures supplémentaires. Avec cet ensemble Plinius, c’est tout le contraire qui se produi : on est instantanément sous le charme de ces électroniques et l’on se surprend vite à écouter plus longuement les extraits sélectionnés pour le test, à passer davantage de morceaux sur les disques choisis.

Pas pour rechercher l’émotion forte, ni l’extrait qui fait se dresser les cheveux sur la tête ou trembler la baie vitrée … non, plutôt pour retrouver l’émotion vraie d’une œuvre, dans le cadre d'une reproduction en vraie grandeur. Car ces Plinius font partie des appareils qui font beaucoup de musique, dont on apprécie le grand naturel … et qu’il est bien dommage de devoir restituer. Nul doute que leur magie en feront des compagnons très appréciés sur le long terme.

Spécifications constructeur

Préampli M8 :
- Bande passante : 20Hz à 20kHz ± 0.2dB.
- Distortion : inférieure à 0.5% (THD)
- Facteur de bruit : supérieur à 80 dB (pondéré A)
- Sensibilité : 125 mV rms (entrées asymétriques) – 62 mV (entrées symétriques)
- H x L x P (mm) : 90 x 450 x 400

Ampli SA 201 :
- Puissance : 225 watts continue par canal sous 8 Ohms. Les deux canaux en service entre 20Hz et 20kHz
- Courant de sortie : 40 A en crête par canal
- Bande passante : 20Hz à 20kHz ± 0.2dB. -3dB à 1Hz et -3dB à 70kHz
- Temps de montée : 4 µs
- Facteur de bruit : supérieur à 90 dB (non pondéré)
- Distortion : typiquement inférieure à 0.05% (THD) à la puissance nominale. 0.1% (THD + IM) avant écrêtage.
- H x L x P (mm) : 170 x 445 x 453








dimanche 12 février 2006

Matériel photo














- Hasselblad H4D (découverte)
- Leica M9 et X1 (annonce presse)




Photographie


 









mercredi 8 février 2006

Expositions






- En exposition à la MEP (février - mars 2010)
- VIA Design 3.0, au Centre Pompidou, jusqu'au 1er février 2010
- Les Femmes du Jazz de Francis Barrier (octobre - novembre 2009)
- Delpire & Cie (octobre 2009 - janvier 2010)
- La rentrée de la MEP (septembre - octobre 2009)
- En exposition à la MEP (février - avril 2009)




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lundi 6 février 2006

Théories, techniques et technologies



le Forum Ircam des utilisateurs
restauration d’instruments à la Cité de la Musique


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jeudi 2 février 2006

Evénements musicaux en archive



9e Concours international de violoncelle Rostropovich octobre/novembre 2009 - les Journées du saxophone à Paris novembre 2009 - Festival Oboe 2009  février/mars 2009 - Rabih Abou-Khalil en salle et au disque, janvier 2009 - Quatuor Contemporain Volume I : démanché ! - Une heure chez Pierre Henry août 2008 - tm+, ensemble orchestral de musique d'aujourd'hui - Interview de son chef Laurent Cuniot - tm+ à Nanterre -  Concert de fin de saison 2007/2008

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mercredi 1 février 2006

Evénements musicaux



A ne pas manquer :

- Le festival Oboe 2010, du 26 février au 14 mars
- Animato débusque les jeunes talents et annonce le début de sa saison pianistique pour 2010

Evénements récents :

- Kafka Fragmente, au Théâtre de Genevilliers

- David Greilsammer aux Bouffes du Nord,
- La Semaine du Son, à Paris et en régions, à partir du 12  au 24 janvier 2010
- Glossopoeia, chorégraphie de Richard Siegal sur une musique d'Alberto Posadas - Le 18 décembre dernier, dans le cadre du Festival d'automne à Paris
- le 17 décembre, Christian Brenner et ses amis musiciens  présentaient le Son de l'absence, leur dernier album, au Café Laurent
- Illaps en concert au Triton, le 10 décembre dernier, et en concert privé, le 19 septembre 2009
- Introduction aux ténèbres - concert Ircam/Ensemble Orchestral Contemporain du 20 novembre
- La fantaisie du voyageur, concert tm+ du 13 novembre
- Concert de présentation de la saison 2009/2010 de l'ensemble tm+, le 19 septembre

C'était l'été dernier :

- Les Arènes du Jazz, édition 2009, aux Arènes de Montmartre
- Enghien Jazz Festival 2009 : 10e édition, du 30 juin au 5 juillet 2009
- Festival Ircam Agora 2009 à Paris

- Et aussi, toutes les archives...





jeudi 5 janvier 2006

Disques




- Noël en musique : la sélection Signal sur bruit
- Demi Evans - My America
- Hector Zazou & Swara - House of mirrors
- Clarys - Noce de singe
- Jean-Luc Fillon - On the reed again
- T-Bone Burnett - Tooth of Crime




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dimanche 1 janvier 2006

Sources





- cellule TRANSFIGURATION Phoenix
- serveur LINN Klimax DS et système LINN Klimax
- lecteur SIM AUDIO Moon CD-1
- platine tourne-disque AVID Volvere
- lecteur AUDIO NOTE CD 2.1 X
- platine tourne-disque TRANSROTOR Fat Bob S
- lecteur STELLO CDA 320


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Amplification




- entretien avec Stéphane Even - NEODIO
- préampli phono PASS LABS XP15 - read the english version here
- préampli ligne PASS LABS XP10
- amplificateur intégré GEMINCORE 2x250
- amplificateur intégré HEGEL H200
- blocs mono AYRE MX-R
- ensemble PLINIUS M8 et SA 201

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Enceintes acoustiques




- TOTEM Wind
- AUDIOVECTOR S3 Super
- LEEDH Concept Speaker (interview de Gilles Millot)
- CABASSE La Sphère (approche système)
- FOCAL Stella Utopia EM (approche système)
- FOCAL Grande Utopia (approche système)
- B&W 802 D (dans deux approches système différentes)
- NAIM AUDIO Ovator S-600 (annonce presse)
- LINN Klimax 350 (approche système)



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Configuration de référence




Sauf mention contraire dans les articles, le système d'écoute utilisé pour procéder aux écoutes est composé des éléments suivants :

Sources :

- Transport CD CEC TL2X - convertisseur DX51 ;
- Platine tourne-disque LINN LP12 - bras Ekos - alimentation Lingo et cellule GOLDRING 2100 ;
- Platine KUZMA Stabi Reference - bras KUZMA Stogi Reference et GRAHAM 2.2 - cellule LYRA Helikon SL ;

Préamplificateur : CHORD DSP 8000 R ;


Amplificateurs : PASS LABS XA 30.5, CHORD SPM 3005 ;

Enceintes :

- TOTEM Wind ;
- TOTEM Forest ;
- TOTEM Model One Signature ;

Caisson de grave TOTEM Thunder ;

Câblage :

- Modulation numérique : HARMONIC TECHNOLOGY Digital Two AES/EBU ;
- Modulation analogique : HARMONIC TECHNOLOGY Pro Silway Mk III + et Truthlink symétriques ;
- HP : HARMONIC TECHNOLOGY Pro 9 Reference.


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Salons et manifestations


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salon Haute Fidélité - novembre 2012
salon HiFi Home Cinema - octobre 2012
Audio Days 2012 - avril 2012
SATIS - novembre 2011
la Semaine du Son - édition 2012
salon Haute Fidélité - novembre 2011
salon HiFi Home Cinema - octobre 2011
- rencontres Goldmund et Focal - avril 2011
- la Semaine du Son - janvier 2011
salon Haute Fidélité - octobre 2010
- salon HiFi Home Cinema - octobre 2010
- salon Focal, Neodio, Leedh - avril 2010
- High End Days 2010 - avril 2010
- Qwartz 6 - avril 2010
- la Semaine du Son - janvier 2010
- salon HiFi - Home Cinema - octobre 2009
- salon Haute Fidélité - octobre 2009
- Siel-Satis - octobre 2009